Ainsi, chaque candidat victime au voyage, qui est loin d'exister, a dû payer 600 000Ar mais aussi des droits de dossiers s'élevant entre 225 et 500 euros. Or, quand vint la date du départ supposé, on n'a plus trouvé ni la Mauricienne, ni le Marocain, non sans que les deux larrons aient mené simplement en bateau leurs victimes. L'enquête de la Gendarmerie a révélé que les deux étrangers en cause étaient arrivés au pays avec un visa de touriste. De plus, il n'existe aucun accord de ce type, du moins sur le plan du travail entre l'Etat malagasy et le Canada. Pire, ils ont agi de la même façon en Turquie, à Maurice ou encore en Algérie. Mais c'est à Antananarivo qu'ils se sont fait arrêter. Les quatre ont donc à répondre de leurs actes devant la Justice malagasy.
Franck R.